Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/363

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Gaudiband, aux dames, montrant Edgard.

C’est une bonne nature…

Edgard.

Ah ! parrain !

Gaudiband.

Aimante, douce…

Edgard.

Ah ! parrain !

Gaudiband.

Il a dès aujourd’hui cinq mille livres de rente… et, le jour du contrat, je m’engage à mettre cent mille francs dans la corbeille.

Edgard.

Ah ! parrain !

Gaudiband l’embrasse avec effusion et sort vivement par le fond.


Scène XIII

Madame Gatinais, Julie, Edgard ; puis Gatinais ; puis Poteu
Madame Gatinais.

M. Gaudiband paraît avoir pour vous une affection bien vive.

Edgard.

Oh ! certainement !… et de mon côté… (À part.) Laquelle est la demoiselle ? C’est très embarrassant !

Julie.

Il faut veiller sur lui, ne pas le quitter ; il est un peu vif de caractère.