Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/382

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son affaire… Moi, je n’y comprends rien… parce que, quand elle parle, je la regarde, mais je ne l’écoute pas.

Gatinais.

Vous avez une affaire ?

Gaudiband.

Oui… devant le jury.

Gatinais.

Oh ! impossible ! impossible ! je refuse des marquises ; ainsi…

Lucette, montrant son panier.

D’abord, voilà un panier d’œufs frais que je vous apporte… c’est pondu d’hier…

Gatinais.

Des cadeaux ! il ne manquait plus que ça !

Madame Gatinais.

Justement, c’est demain maigre.

Gatinais.

N’importe ! il y a des œufs sur le marché. (À Lucette.) Emportez, emportez ça !

Lucette.

Mais c’est pas pour vous !… c’est pour votre demoiselle.

Madame Gatinais.

Ah !

Elle prend le panier d’œufs.

Gatinais.

Si c’est pour ma fille, c’est différent. Quant à moi, je n’en mangerai pas… qu’après la session.