Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/411

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Gatinais, serrant la main de Gaudiband.

Ah ! mon ami, je ne sais comment te remercier ! (Courant tout à coup au bouquet et en arrachant une fleur.) Tiens, garde cette fleur en souvenir de ma femme !

Gaudiband.

Merci ! (À part.) Ca m’en fait deux ! (Haut.) Cependant, je ne serais pas fâché de savoir…

Gatinais, l’interrompant.

Il n’y a pas une minute à perdre… En ramenant le fiacre, j’ai aperçu, au bout de la rue, Edgard Vermillon, suivi de deux sergents de ville et d’une foule d’hommes de mauvaise mine.

Madame Gatinais.

Ah ! mon Dieu !

Gatinais.

On vient t’arrêter !…

Gaudiband.

Mais qu’est-ce que j’ai fait ?

Gatinais.

Ce n’est pas ta faute !… Tu as cru que c’était le chat !…

On entend un grand bruit au-dehors.

Madame Gatinais, allant au fond.

Ecoutez ! ce sont eux !

Gatinais.

Trop tard pour fuir !

Madame Gatinais, à Gaudiband.

Cachez-vous !

Gaudiband.

Moi ?