Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/437

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le chemin de fer, en troisièmes… À vous pour la vie… Post-scriptum. Je me porte bien, je suis toujours dans ma fabrique d’épingles… Mon ancien bibi serait bien gentil de m’envoyer un jupon de laine pour l’hiver… avec un pain de sucre pour des confitures…" (Parlé.) Par exemple ! voilà une tuile !… Edgard, que je ne pouvais embrasser sans pleurer !… c’est le fils du cantonnier de la route de moyenne communication numéro 6. Ah ! mon Dieu ! je lui ai assuré cinq mille francs de rente par donation… irrévocable ! et j’ai promis cent mille francs le jour du mariage !… Ah ! mais non, je le lâche !… Sa dot regarde le cantonnier.


Scène VII

Gaudiband, Madame Gatinais, Julie, Le Garçon ; puis Gatinais
Madame Gatinais, entrant avec Julie par le fond.

Dépêchons-nous !… nous sommes en retard… et nous n’avons pas déjeuné.

Gaudiband.

Ah ! mesdames !…

Madame Gatinais.

Monsieur Gaudiband…

Julie.

Avez-vous vu papa ?

Gaudiband.

Oui… nous avons déjeuné ensemble… il est là-haut.

Madame Gatinais.

Commandons vite… nous n’avons pas de temps à perdre… Garçon, qu’est-ce que vous avez ?