Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/52

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Madame Gredane.

Mais si tu emportes le parapluie !

Gredane.

C’est juste… Oh ! que je suis bête ! mon futur gendre, M. Bigouret, demeure ici… Entrez chez lui.

Bathilde.

Mais il dort peut-être, ce monsieur.

Gredane.

Je vais le réveiller. (Allant à la porte de la pharmacie et frappant.) Hé ! monsieur Bigouret !… C’est moi !… ouvrez, c’est moi !

La voix de Bigouret, dans la coulisse.

Ah ! c’est encore toi !… tu vas voir !…

La porte s’ouvre et Bigouret applique à Gredane un énorme soufflet.

Gredane.

Aïe !…

Tous.

Ah !

Bigouret.

Mon beau-père !…

Gredane.

Mon gendre !…

Madame Gredane et Bathilde.

Un soufflet !…

Bigouret.

Je suis désolé… ce n’était pas pour vous… je me suis trompé ! (Aimable.) Mais entrez donc vous reposer un moment !