Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/70

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Gladiator.

Tiens ! voilà vingt francs !… Je suis pressé.

Blanquette, à part, s’en allant.

Faut croire qu’elle lui fait joliment mal.

Elle sort par la porte, deuxième plan.

Pepitt.

Ah çà ! monsieur, pourquoi me faites-vous lever à huit heures du matin pour venir en poste chez un dentiste ?… car nous avons pris la poste… flic !… flac !… Vous n’avez pas mal aux dents ?

Gladiator.

Non… mais voici la note de son concierge que j’ai reçue ce matin. (Lisant :) "La personne doit aller aujourd’hui chez M. Gredane, dentiste."

Pepitt.

Comme il écrit bien, ce concierge !

Gladiator, lisant. - "Mes respects à Monsieur."

Gladiator embrasse la lettre avec transport.

Pepitt, à part.

C’est un tic !

Gladiator.

Comme ce concierge n’indique pas l’heure, je suis venu à l’aube… Nous allons passer la journée ici.

Il s’assoit sur le canapé.

Pepitt, s’asseyant sur la chaise, à droite du guéridon.

Ah ! voilà une partie de plaisir !… Mais il faut un prétexte pour rester ici !…

Gladiator.

J’en ai un !…