Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 07.djvu/84

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Eusèbe.

Oh !

Gredane.

"Comme c’est bien imité !… quel dentiste !… Il n’y a que lui ! il n’y a que lui !!! " Vous voyez que ce n’est pas difficile…

Eusèbe.

Non !… seulement… il y a les dents fausses…

Gredane.

Eh bien, quoi ?… Les dents fausses… ce sont les plus belles…

Il passe à gauche.

Eusèbe, commençant à poivrer les habits.

Les dents fausses sont les plus belles !… ce sont les dentistes qui disent ça !… Enfin, il faut gagner sa nourriture ! (Il fait un faux mouvement, et renverse la poivrière sur le canapé.) Ah ! sapristi !… j’ai tout répandu ! (Il éternue.) Ah ! ça me pique le nez !…

Il éternue.

Gredane, allant à lui. - Comment ! vous avez renversé le poivre ?

Eusèbe, cherchant à ramasser le poivre avec ses mains.

Oh ! ça ne sera rien, je vais le ramasser !

Gredane.

Mais vous l’étalez, au contraire !

Voix de Gladiator.

Gladiator, dans la coulisse.

Par ici, Pepitt !

Gredane, bas à Eusèbe.

Des clients !… ne poivrez plus !

Entrent Gladiator et Pepitt par le fond. Eusèbe prend les habits, les pose sur une chaise derrière le canapé et passe à gauche.