Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/135

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Montdésir.

Hier à huit heures, quand nous sommes arrivés, il était déjà couché… et ce matin… est ce qu’il ne serait pas levé ?

La Marquise.

Oh ! depuis longtemps ! Il se lève avec le soleil… quelquefois auparavant… mais il est sorti.

Montdésir.

Sorti ? Ah çà ! à quelle heure le voit-on ?

La Marquise.

Il est à la chasse !… il ne peut tarder…

Montdésir.

À la chasse ?… Il me semble qu’il aurait pu remettre sa partie… Certainement je ne suis pas un homme cérémonieux…

Mouillebec.

Lui non plus ! Pour la rondeur, c’est un matelot… (Saluant.) Monsieur, j’ai bien l’honneur…

Montdésir, le saluant.

Monsieur… (À la marquise.) Quel est ce… ?

La Marquise.

M. Mouillebec…

Mouillebec.

Maître d’école…

La Marquise.

Et précepteur du marquis…

Montdésir.

Son précepteur ! Voyons, l’avez-vous bien bourré de grec et de latin ?

Mouillebec.

Oh ! bourré n’est pas le mot… On ne peut pas dire qu’il en soit bourré !