Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/145

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Alidor.

Je comprends… c’est une jeune personne romanesque et pensive !… elle préfère le poulet !

Montdésir.

Il ne s’agit pas de ça !… Ensuite vous vous embarquez dans une longue histoire de chasse.

Alidor.

Eh bien ?…

Montdésir.

Les lièvres qui débuchent… et qui se rembuchent… ça ne plaît pas beaucoup aux femmes !

Alidor, étonné.

Ah !… mais qu’est-ce qu’il faut donc leur dire, bonté du ciel !…

Montdésir.

Je n’ai pas besoin de vous l’apprendre… à votre âge… hein !… mon gaillard ?

Alidor.

De quoi, mon gaillard ?

Montdésir.

Ne faites donc pas l’innocent ! Quand vous rencontrez une fillette… gentille…

Alidor.

Moi ?…je ne vais jamais de ce côté-là…

Montdésir.

Comment ?…

Alidor.

Ah ! si ! une fois j’en ai rencontré une dans la taille à Trochu… la petite Bûchette, la dindonnière…