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Alidor, à part.
Qu’est-ce qu’elle a ?
Rosa.
Tenez… asseyons-nous… car debout vous n’êtes pas drôle ! (Elle s’assied à gauche. Après un grand temps.) Eh bien ?
Alidor.
Moi ? Je ne dis rien !
Rosa.
Je le vois bien !… (Allongeant son pied.) Comment trouvez-vous ces petites pantoufles ?
Alidor.
Dame ! je les trouve en maroquin…
Rosa, vexée.
Monsieur le marquis, vous êtes une oie…
Alidor.
Une oie ?
Rosa.
Apprenez que, lorsqu’une femme montre ses pantoufles… c’est pour qu’on lui parle de son pied !
Alidor.
Oh ! oui ! parlons de votre pied !… il me fait l’effet d’une fraîche matinée de printemps…
Rosa.
Encore !… Avez-vous quelquefois pêché à la ligne ?
Alidor.
Oui… pourquoi ?
Rosa.
Moi, je ne trouve rien d’insupportable comme ces petits