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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/278

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est resté dans mes mains… et il répand une odeur… que je reconnaîtrais dans cent ans ! (Le lui faisant sentir.) Tenez, flairez-moi ça !

Criqueville.

Attendez donc, c’est de l’essence de bergamote !

Renaudier, remettant le mouchoir dans sa poche.

Bergamote ?… bon ! ça rime avec botte !… je ne vous dis que ça !… Si jamais je le trouve…

Antoine, entrant, à Criqueville.

Monsieur, votre trou est prêt !

Renaudier, se retournant.

Quoi ?

Criqueville.

Rien !… une commission !

Renaudier.

Adieu… Ainsi, c’est convenu… Ayez cent mille francs… et une place ! ma fille est à vous.

Criqueville.

Ah ! il faut aussi une place ?

Renaudier.

Oui… et une bonne !

Criqueville.

Au fait… il n’en coûte pas plus !

Renaudier.

Mais dépêchez-vous… car je me suis formellement promis de la marier avant le jour de sa majorité…

Criqueville.

Et ce jour ?