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Pagevin.
A-t-on jamais vu !… cette cuisinière qui veut m’embrasser, parce que je suis de Soissons !
Criqueville, avec empressement.
Vous êtes de Soissons !… Mon compliment, monsieur !
Pagevin, à part.
Il est encore ici, celui-là !
Criqueville.
Le Soissonnais !… la contrée la plus généreuse, la plus large de la France centrale !
Pagevin, lui tournant le dos.
Eh ! monsieur…
Criqueville, à part.
Diable ! est-ce que ça ne réussirait que sur les commissionnaires ?
Pagevin, bas à Antoine.
Garçon ! prends-moi cet homme, porte-le dans la rue… je te donne dix sous !…
Antoine.
Impossible !… je suis son groom !
Pagevin, à part.
Un groom ? (Regardant Criqueville avec méfiance.) Il est bien légèrement vêtu ! (Haut.) Monsieur ne me paraît pas frileux ?
Criqueville.
J’arrive du Brésil !
Pagevin.
Tiens ! je fais des affaires avec ce pays-là… Connaissez-vous le général… ?