Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/301

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Criqueville.

Comment ! vous êtes ?…

Pagevin.

Tailleur, oui, monsieur !

Antoine, à part.

Il est bête ! je viens de lui dire…

Pagevin.

Et, sans me vanter, la maison Pagevin est connue…

Criqueville.

Connue !… connue !… Entre nous, vous passez pour faire un peu de camelote !

Pagevin.

De la camelote, moi ?

Antoine.

Oh !

Pagevin.

Monsieur, mes ateliers sont là… Donnez-vous la peine d’y jeter un coup d’œil…

Criqueville.

Non, monsieur, c’est inutile !

Pagevin.

Ah ! monsieur… vous venez de prononcer un mot qui me donne le droit d’exiger…

Criqueville.

C’est pour vous être agréable… mais je vous préviens que je suis extrêmement difficile…

Pagevin.

Tant mieux !… Entrez, monsieur, et vous choisirez.

Antoine.

C’est