Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/358

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Montdouillard.

Vous ne le trouvez pas joli ?

Flavigny.

Vous avez l’air de promener une planche de tulipes.

Montdouillard, piqué.

Une planche de tulipes !… Tout le monde n’est pas de votre avis. (À part.) Je suis fâché que Criqueville ne soit pas là.

Flavigny.

Vous venez voir Saint-Putois ?

Montdouillard.

Oui… j’ai à lui parler de mon emprunt valaque.

Kerkadec, entrant.

Ces messieurs peuvent entrer.

Flavigny.

Allons ! mais, croyez-moi, changez de gilet.

Montdouillard, à part.

Est-ce qu’il serait jaloux ?

Montdouillard et Flavigny sortent.


Scène II

Kerkadec, Criqueville, Antoine ; puis Catiche
Criqueville, entrant et parlant à Antoine dans la coulisse.

Allons, arrive donc !

Antoine, paraît, portant toujours le pardessus de son maître ; il est très pâle.

Voilà, monsieur !