Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/382

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Bartavelle.

La mienne est dans les cinquante lieues que je viens de faire pour assister à votre charmante soirée.

Flavigny.

La mienne dans ce bouquet qui n’arrivait pas… et que je tenais à vous offrir.

Arthur.

La mienne, madame…

Madame Darbel, prenant le bouquet.

J’accepte les fleurs… mais non les excuses, et j’impose une amende aux coupables… en leur annonçant, pour minuit, une quête au profit des pauvres.

Flavigny.

Prenez garde ! vous encouragerez la paresse !

Arthur.

Ah ! très joli !… j’allais le dire.

Flavigny, à Arthur.

Monsieur ?…

Arthur.

J’allais le dire !…

Madame Darbel cause bas avec les invités.

Madame Darbel, apercevant Renaudier qui vient des salons.

Ah ! le général !

Renaudier, saluant.

Madame…

Madame Darbel.

Et notre chère Clotilde… ne l’avez-vous pas amenée ?

Renaudier.

Elle est dans le petit salon avec sa tante.