Voyons, monsieur Bourgillon !… du courage !… vous vous rendrez malade !
C’est plus fort que moi !… je sais bien que, quand je me désolerais… ça n’y changera rien… Aussi… (Se calmant tout à coup et mettant son mouchoir dans sa poche.) Voyons !… causons de la petite indemnité, maintenant ?
Quelle indemnité ?
L’indemnité d’Olympe !… est-ce que vous croyez qu’on a le droit de brûler une femme sans la rembourser à son mari ?
Comment !… mais il est de ces pertes qu’on ne peut réparer !
Oh ! si !… on peut !…
Oh ! non !
Oh ! si… vous comprenez que, si je me portais partie civile, j’obtiendrais de jolis dommages-intérêts.
Un procès !
Non !… pas de procès ! respectons son ombre ! il vaut toujours mieux s’entendre à l’amiable… Ce n’est pas parce qu’Olympe était ma femme, monsieur… mais elle valait son pesant d’or !…