de Vatinelle est maîtresse de sa fortune… Je possédais sa confiance, elle me la retire… cela peut être humiliant pour moi, mais la coutume de Normandie est là !
La sauvegarde des familles.
Ah ! vous avez bien raison ! Au moins, sous régime, la position des époux est nette… Le mari n’est plus qu’une espèce de dame de compagnie… avec de la barbe ! un masculin quelconque… nourri, logé et chauffé… Quand il a été bien gentil… on lui donne une montre en or… avec sa chaîne ! S’il a été sage toute la semaine, s’il a été soumis, attentif, caressant… eh bien, le dimanche on le promène à la campagne avec un habit neuf… Mais qu’il s’avise d’élever la voix, de soumettre une observation à bonne maîtresse à lui… à genoux, Domingo !… au pain sec et à l’eau !… Coutume de Normandie ! Ah ! le joli mariage pour un homme de cœur !… Touchez là, beau-père, que je vous remercie !
Il lui serre la main convulsivement.
Aie ! vous me faites mal !
C’est la joie, la reconnaissance.
C’est égal, je le tiens !
Maintenant, je vous ai remis mes pouvoirs ; payez, touchez, contractez, transigez… je m’en lave les mains.
Pardon… il reste encore une petite formalité.