Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/109

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Muserolle.

C’est très commode. (Chantonnant.) Tonton tontaine tonton ! Nourri, chauffé, logé… c’est très commode. (Chantonnant.) Tonton tontaine tonton !

Albert.

Commode ? Pourquoi ?

Muserolle.

Oh ! pour rien… (Chantonnant.)

Le cerf rentre dans la maison,

Tonton tontaine tonton !

Albert, se levant.

J’espère, monsieur, que vous ne me faites pas l’injure de supposer… ?

Il se rassied.

Muserolle, se levant.

Je ne suppose pas… Je suis sûr.

Albert.

Sûr… de quoi ?

Muserolle.

Vous faites la cour à madame Gargaret.

Albert, jouant l’indignation.

Moi ? Par exemple ! Vous vous trompez, monsieur ; je n’éprouve pour madame Gargaret qu’un profond sentiment de respect… et pour son mari une affection dévouée qui doit faire tomber tous les soupçons.

Muserolle.

Ah ! je connais cet air-là !… on me l’a joué… Tenez, je ne veux pas vous prendre en traître… J’ai une mission.

Albert.

Laquelle ?