Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/290

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Letrinquier.

Oui… son mari la traînait par les cheveux, et alors…

Tacarel.

Elle se les est fait couper… c’est tout naturel.

Letrinquier, à part.

Rompons les chiens !… (Haut.) Pour en revenir à notre immeuble… (Bas à Tacarel.) Entre nous, la mèche est à elle.

Tacarel, bas, riant.

Je m’en doutais. (Haut et tenant le plan de Letrinquier.) Pardon… Vous n’auriez pas une règle et un compas ?

Letrinquier.

Si… là… dans mon cabinet… je vais vous accompagner…

Tacarel.

Non ! je ne souffrirai pas ! vous avez du monde…

Letrinquier.

Au moins, ne manquez pas de regarder au-dessus de mon bureau une tête de Romulus aux deux crayons… ouvrage de ma fille !

Tacarel, galamment à Caroline.

Tous les talents… et toutes les grâces !

Tous, le complimentant de sa galanterie.

Ah !

Tacarel, saluant.

Mesdames, messieurs… (À part.) Ils ont de bonnes têtes, rue du Foin.

Il sort par la droite, deuxième plan.