Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/351

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Letrinquier, s’en empare vivement.

Voyons le nom du prétendu…

Madame Champbaudet, à part.

Ciel !

Tacarel.

Sacrebleu !

Arsène, annonçant.

M. l’Arrosoir.

Madame Champbaudet.

C’est lui !

Durozoir, entrant avec un bouquet.

Durozoir !

Madame Champbaudet, vivement et saisissant la lettre.

Le voilà… le prétendu !

Elle passe la lettre à Tacarel, qui la roule et la met dans sa bouche.

Letrinquier et Garambois, riant en regardant Durozoir.

Ah bah ! il a une bonne tête.

Madame Champbaudet.

Enfin !

Tacarel, bas.

Merci, ma sœur !

Letrinquier.

Mon gendre, je n’ai qu’une parole ! Ma fille est à vous.

Durozoir, descendant et offrant son bouquet.

Belle dame, daignez accepter… (Il jette un cri.) Ah !

Tous.

Quoi ?