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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/390

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Joséphine, entrant.

Voilà l’étouffoir, madame !

Madame Carbonel.

Très bien, prenez les pincettes.

Elle relève le devant de sa robe qu’elle attache avec des épingles.

Carbonel, entrant avec deux carafes.

Attendez… il faut d’abord éteindre la bûche du fond.

Tous trois s’accroupissent devant la cheminée.

Duplan, entrant par le fond.

Enfin, vous voilà seuls… tout le monde est parti.

Carbonel, à part.

Duplan !

Madame Carbonel, à part.

Il va nous faire sa demande ! (Haut.) Joséphine, laissez-nous.

Elle sort emportant l’étouffoir.

Carbonel, à Duplan.

Vous venez chercher votre petit panier… Ce n’était pas la peine de vous déranger, je vous l’aurais renvoyé.

Duplan.

Oh ! ça ne m’éloigne pas… en retournant au chemin de fer…

Carbonel.

Vous partez ? alors je ne vous offre pas de vous asseoir.

Duplan.

Je n’ai qu’un mot à vous dire, j’irai droit au but… J’ai un fils que je désire marier le plus tôt possible… votre fille est jolie, bien élevée…

Madame Carbonel.

Permettez !…