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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/392

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Carbonel.

Un million ! asseyez-vous donc… je vais rallumer le feu.

Madame Carbonel, éperdue.

Une bûche ! un tabouret !

Elle abaisse vivement sa robe.

Duplan, qu’on a fait asseoir sur le canapé entre Carbonel et sa femme.

C’est inutile… je m’en vais.

Madame Carbonel.

Cher monsieur Duplan… votre proposition nous trouble… nous émeut..

Carbonel.

Ah ! c’est que nous sommes des amis, de vieux amis !

Duplan.

Habitués du café Carbonel ! Ah çà ! pour se marier, il faut que les jeunes gens se connaissent ; où pourront-ils se voir ?

Carbonel.

Voyons !

Madame Carbonel.

Cherchons !

Carbonel.

Au jardin d’Acclimatation !

Madame Carbonel.

Non ! chez madame Césénas ! elle est riche… elle aime beaucoup Berthe… nous la prierons de donner une petite soirée.

Carbonel.

À laquelle nous vous ferons assister.