Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/410

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Madame Pérugin.

Nous étions hier dans une maison où l’on ne tarissait pas en éloges sur son compte.

Duplan, avec curiosité.

Ah !

Madame Pérugin.

Non, je ne dirai pas chez qui… Je me suis permis d’ajouter : "Je ne connais pas M. Maurice, mais je ne lui souhaite qu’une chose, c’est d’être un homme aussi accompli et aussi parfait que l’est son père."

Duplan, confus.

Oh ! oh ! madame…

Madame Pérugin.

Je le dis comme je le pense.

Duplan, à part.

Elle est vraiment très aimable !

Pérugin, à part.

Pourquoi donc ma femme flatte-t-elle ce petit rentier ?

Lucie, apercevant Jules qui entre.

Ah ! M. Jules…

Elle descend.

Pérugin, à part.

Mon futur gendre. (Allant à lui avec empressement.) Bonjour, cher ami ; je suis bien heureux de vous voir !…

Jules, saluant.

Monsieur… madame… mademoiselle… (Bas à Lucie.) Etes-vous jolie ce soir !

Lucie, bas.

Vous trouvez ?