Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/438

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Pérugin.

À la campagne, ça égaye. (Bas à sa femme.) Tu n’aperçois rien ?

Madame Pérugin.

Rien…

Pérugin.

Laisse-moi voir.

Il se place devant la longue-vue.

Madame Pérugin, à son mari.

C’est inconcevable… M. Maurice, au bal de madame Césénas, m’avait pourtant bien annoncé sa visite.

Pérugin.

Il ne viendra pas… il se sera décidé pour Berthe… (Tout à coup.) Ah !

Lucie.

Hein ?

Madame Pérugin.

Rien ! (À Pérugin.) Qu’est-ce que c’est ?

Pérugin.

Une voiture.

Madame Pérugin.

Voyons ?

Pérugin.

Non, c’est un bœuf !

Madame Pérugin.

Que le bon Dieu te bénisse ! comment peux-tu prendre un bœuf pour une voiture ?

Pérugin.

Ce sont les cornes… de loin… Oh ! un nuage de pou