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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/440

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là-bas, dans leur montmorency… je vais aller leur demander à dîner…"

Madame Pérugin.

Trop aimable !

Edgard.

et comment se porte la charmante mademoiselle Lucie ?

Lucie.

Très bien, monsieur Edgard… je vous remercie.

Edgard, à part.

Je ne sais pas si je me trompe… mais, depuis que je suis entré, il me semble que ses petites joues ont pris des couleurs. (Haut à Pérugin.) Tout à l’heure je vous parlerai sérieusement.

Pérugin.

À moi ?…

Edgard.

Oui… (Lorgnant le salon.) Mais c’est très gentil, ici : il n’y a pas de luxe, c’est meublé simplement.

Madame Pérugin.

Nos vieux meubles de Paris.

Edgard.

Du bric-à-brac, ça se voit.

Madame Pérugin, à part.

Eh bien, il est poli…

Edgard.

Je ne vous demande pas si vous avez une écurie pour mon cheval ?

Pérugin.

C’est que j’y mets mon bois.