Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/442

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Edgard, à part.

Des avances ! des avances !

Pérugin.

Y a-t-il longtemps que vous n’avez vu M. Maurice ?

Edgard.

Je l’ai vu, avant-hier… chez les Carbonel, à Ville-d’Avray…

Madame Pérugin.

Ah ! il était à Ville-d’Avray ?…

Pérugin.

Chez les Carbonel ?

Edgard.

Oui, il y va tous les jours… il apporte des bouquets.

Madame Pérugin, à part.

Déjà !

Edgard.

Entre nous, je crois qu’il en tient pour la petite.

Pérugin, à part.

J’en étais sûr !…

Edgard.

Alors je me suis décidé à venir vous voir pour ce que vous savez.

Madame Pérugin.

Pour quoi ?

Edgard.

Ah ! d’abord, il faut que je m’occupe de mon cheval… une bête de cinq mille francs !

Pérugin.

Vous avez acheté un cheval de cinq mille francs ?