Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/448

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Pérugin, bas à sa femme.

Dis donc… nous ferons bien de hâter ce mariage-là.

Madame Pérugin, bas.

Je veux qu’il soit fait avant celui de Berthe.

Edgard, entrant par le fond.

Je viens de faire donner de l’avoine… Tiens, M. Priès. (S’approchant de la table.) Qu’est-ce que vous faites donc là ?

Lucie, le compas à la main et mesurant.

Ne nous dérangez pas… nous travaillons ! (À Jules.) vos fenêtres sont bien petites.

Jules.

On peut les agrandir.

Edgard, à part.

Une jeune fille architecte… c’est très commode si je veux faire bâtir. (Bas à Pérugin.) J’ai à vous parler sérieusement.

Lucie, se levant.

Maintenant, allons au jardin choisir l’emplacement.

Pérugin.

Oui c’est une bonne idée !

Madame Pérugin.

Moi, je voudrais le kiosque près du bassin.

Edgard, à part.

Il ne m’a pas entendu. (Bas à Pérugin.) J’ai à vous parler.

Pérugin.

Oui… plus tard… tout à l’heure. (À part.) Il m’ennuie, ce petit jeune homme !

M. et madame Pérugin, Lucie, Jules sortent par le fond.