Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/466

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Lucie.

Maman ?

Madame Pérugin.

Joue-nous donc quelque chose sur ton piano.

Lucie, se levant et allant au piano.

Je veux bien…

Maurice, à part.

La douceur du mouton.

Pérugin, à Maurice.

Elle a un très joli talent… vous allez voir.

Tout le monde s’assoit. Lucie prélude et commence à jouer la Rêverie de Rosellenn.

Madame Pérugin.

La Rêverie de Rosellenn !

Maurice, crispé.

Oh ! je la connais…

Duplan.

On ne s’en lasse jamais.

On entend un bruit de cloche au-dehors.

Pérugin.

Tiens ! une visite.

Il se lève et va à la fenêtre.

Madame Pérugin.

Oh ! quel ennui !

Pérugin, redescendant effaré.

C’est la famille Carbonel ! (À Lucie, qui joue toujours.) Tais-toi donc ! ne joue pas. Les Carbonel !

Le piano s’arrête, on se lève.