Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/470

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Madame Carbonel.

M. Maurice Duplan.

Madame Pérugin.

Ah ! ce jeune homme ?… Non… pas depuis le bal…

Madame Carbonel, à part.

Elle l’a vu…

Madame Pérugin.

Je ne sais plus qui nous a dit qu’il était en voyage…

Pérugin.

Oui… en Dauphiné.

Carbonel, qui a trouvé sur le piano la canne et le chapeau de Maurice.

Je ne sais si je me trompe… mais voici une canne qui ressemble terriblement à la sienne.

Pérugin, à part.

Aïe !

Madame Pérugin, à part.

Maladroit ! (Haut.) Cette canne est à mon mari…

Pérugin, troublé, prenant la canne.

Oui… un cadeau de Caroline… Elle a acheté ça, passage des Panoramas… le jour de la fête de Montmorency.

Il la met sur la table.

Carbonel.

Et ce chapeau ?… vous n’avez pas la tête si forte que cela.

Pérugin.

Ce chapeau ?…