Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/475

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Pérugin.

Quoi ?…

Carbonel.

Ceci demande une explication… Dès le premier jour où ce jeune homme a manifesté l’intention de se marier…

Edgard.

Moi ?

Carbonel.

Je me suis aperçu de vos manœuvres déloyales.

Pérugin.

Monsieur !…

Carbonel.

À vos ordres.

Edgard, descendant et s’interposant.

Voyons, messieurs !… messieurs !

Pérugin.

Si vous croyez me faire peur ! Après tout, il n’est pas défendu de chercher à marier sa fille…

Carbonel.

C’est à la mienne qu’il a songé d’abord. Il est venu à Ville-d’Avray !

Edgard, à part.

C’est exact… j’ai commencé par Ville-d’Avray !

Pérugin.

Eh bien… après, il est venu à Montmorency… ce n’est pas défendu…

Edgard, à part.

Ca, j’ai eu tort !