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Carbonel.
Bonjour, mon vieil ami…
Duplan, apercevant Berthe qui porte un rosier.
Mademoiselle… ah ! le beau rosier !…
Carbonel, bas à sa fille.
Va !… c’est le moment !…
Berthe.
Monsieur Duplan… permettez-moi de vous l’offrir…
Duplan, le prenant.
Comment ! c’est pour moi ?… mais je le reconnais… c’est la Chromatella.
Carbonel.
Elle manquait à votre collection…
Madame Carbonel.
Et Berthe a eu l’idée de vous l’apporter…
Duplan.
Vraiment !… ah ! chère petite… c’est trop de bonté !
Madame Carbonel.
Elle vous aime déjà comme un père…
Carbonel, bas à sa fille.
Embrasse-le, c’est le moment !…
Berthe, s’approchant de Duplan.
Monsieur…
Duplan, l’embrassant.
Ah ! volontiers !… (À part.) Elle est charmante !… Pourvu que Maurice choisisse celle-ci ! (Haut.) Asseyez-vous… (Montrant le rosier.) Je vais lui donner la place d’honneur… et je l’arroserai moi-même.
Il le porte sur un gradin, on s’assied.