Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/56

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Gargaret, à Dupaillon.

Monsieur… vous ferez peut-être un mauvais déjeuner, mais à la campagne…

Dupaillon.

Oh ! pas de cérémonie !

Blanche, à Gargaret, lui indiquant son foulard de nuit. Est-ce que vous comptez déjeuner avec ça sur la tête ?

Gargaret.

Quoi donc ? (Se décoiffant.) Ah ! pardon… Je croyais avoir mis mon bonnet grec…

Le Marquis.

Mais je ne vois pas ma nièce.

Gargaret.

Pauvre enfant !

Le Marquis.

Quoi ?

Gargaret.

Rien… Elle est à sa toilette.

Blanche, regardant autour d’elle.

C’est très gentil, votre petite maison.

Gargaret.

Pas mal… De cette fenêtre, on a une vue admirable.

Le marquis suit Gargaret près de la fenêtre.

Le Marquis.

Qu’est-ce qu’on aperçoit là-bas, dans le fond ?… On dirait un lac.

Gargaret.

C’est le réservoir.