Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/334

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LÉOPARDIN.

C’est le mien… en mineur… c’est un la mineur.

FARIBOL.

Et moi, je suis en majeur… Attention. (Il donne le la aux trois octaves. Léopardin donne le la des deux premières octaves et pas celui de la troisième. Il secoue sa flûte et la met sous son bras.) Eh bien… allez donc !…

LÉOPARDIN.

Non !… c’est la note qui m’est défendue par mon médecin.

FARIBOL.

Comment ?

LÉOPARDIN.

À cause de ma gastrite.

FARIBOL.

Eh bien, ça va être gentil !… Voilà un bal qui va être gentil !…

LÉOPARDIN.

La santé avant tout !…

FARIBOL.

Ah ! mais un instant !… ça change les conditions !… Je vous donne sept francs, parce qu’il y a sept notes, mais du moment que vous n’en jouez que six… vous n’aurez que six francs.

LÉOPARDIN.

C’est rat… mais c’est juste.