Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/336

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PAPAVERT, joyeux.

Enfin ! voilà mon bal lancé !

Corinne entre en polkant avec un invité. Elle est suivie d’invités qui garnissent le salon en polkant, puis enfin Alexandra polkant au bras de Saint-Gluten.
FARIBOL, la reconnaissant et jetant un cri.

Hein ! elle !…

PAPAVERT, sursautant.

Qu’est-ce que c’est ?

SAINT-GLUTEN.

Le mari !…

ALEXANDRA, avec force.

Allez, la musique !…

FARIBOL, sautant au bas de l’estrade.

Avec lui !…

PAPAVERT.

Mais que faites-vous donc ?…

FARIBOL.

Oui !… oui !… (Alexandra et Saint-Gluten passent dans un autre salon en polkant. Faribol les suit en jouant machinalement du violon ; des groupes, en passant, l’empêchent d’atteindre Alexandra et Saint-Gluten. Les suivant.) Monsieur !… madame !… monsieur !…

Il disparaît par la porte de l’angle gauche en les poursuivant.
LÉOPARDIN.

Eh bien ! où va-t-il donc ?

Il suit son chef d’orchestre en jouant de la flûte. Papavert le rattrape, au seuil de la porte, par la basque de son habit et le ramène.