Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/356

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FARIBOL.

Et il tira lentement de sa poche un petit papier… (Il l’en tire) il le déplia… et versa dans la limonade une petite poudre blanche…

Il la verse.
ALEXANDRA.

Ah ! mon Dieu !…

FARIBOL, tournant la poudre dans le verre d’eau.

Et il tourna… tourna… puis, il but… et, cinq minutes après, le docteur Ben Papavert balayait ses cendres, qui gênaient les dames pour polker.

Il porte le verre à ses lèvres.
ALEXANDRA, jetant un grand cri.

Non ! arrête !… je te pardonne !…

TOUS.

Hein !…

FARIBOL, l’embrassant.

Alexandra !…

ALEXANDRA, de même.

Faribol !…

PAPAVERT, voulant les séparer.

Qu’est-ce que vous faites donc ? un garçon de café !…

FARIBOL.

Non ! c’est ma femme !… j’ai retrouvé ma femme.

PAPAVERT.

Madame de Va-te-Promener !… (Faribol ôte sa perruque ;