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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/387

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OLIVIER.

Il donne des fêtes splendides… c’est étincelant ! je vous ferai inviter…

LÉPINOIS.

Oh ! quel monde nous allons voir !

OLIVIER.

Ne vous montez pas la tête, Grandgicourt est un noble de 1842.

LÉPINOIS.

Ah ! pas plus ?

OLIVIER.

Ne le dites à personne… son père, son grand-père et trois de ses oncles étaient des maîtres de forge… Il a hérité de ces cinq fortunes, et voilà pourquoi il a été créé baron.

LÉPINOIS.

Je vois ce que c’est… (Avec mépris.) un parvenu !

OLIVIER.

Il a, du reste, épousé une femme charmante, une femme de race et de grandes manières.

LÉPINOIS.

Mais comment vous y prenez-vous pour faire ces connaissances-là ?

OLIVIER.

J’ai connu Grandgicourt à mon cercle…

LÉPINOIS, à part.

Ah ! voilà ! je n’ai pas de cercle, moi. (Haut.) Et, l’autre ? votre second témoin ?