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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/396

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GRANDGICOURT.

Hein ?

LÉPINOIS, à part.

Est-il maladroit ?

GRANDGICOURT, se levant.

Non ! je veux des nymphes… avec des satyres… vous arrangerez ça ! (Lorgnant la porcelaine qui est sur les consoles.) Qu’est-ce que je vois là-bas ?… Est-ce que vous déménagez ?

LÉPINOIS.

Ce sont les cadeaux de noce.

GRANDGICOURT.

Ah ! bah ! vous mangez dans de la terre… Moi, je ne me sers que de vaisselle plate.

LÉPINOIS.

Les deux cafetières sont en argent…

DE GRANDGICOURT.

Chez moi, les cafetières sont en or… Tout le service de dessert est en or… j’aime beaucoup l’or… jusqu’à mes bouchons qui sont coiffés en or… Quant à mon vin.

ROBERT.

Il est de la Côte d’or ?

JONSAC, riant.

Ah ! très-joli !

DE GRANDGICOURT.

Charmant ! charmant ! c’est un mot ! Mais je ne vois ps Olivier… où est donc Olivier ?

LÉPINOIS.

Il est allé chercher la robe… Concevez-vous la robe qui n’arrive pas ?