Aller au contenu

Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/423

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

JULES, bas.

Je vous ai attendue hier aux Italiens…

DOUCHINKA.

Impossible de m’échapper… je vous dirai pourquoi… revenez ici dans cinq minutes.

JULES, saluant.

Princesse…

DOUCHINKA.

Mes compliments à votre excellent père.

Jules sort par la droite.
LÉPINOIS, à Laure.

La princesse… qui est venue au mariage de ta sœur… je crois que nous devons la saluer. (S’approchant de Douchinka.) Princesse… oserai-je vous demander comment vous vous portez ?…

DOUCHINKA, s’asseyant.

Mal… très-mal… (On entend l’orchestre. — Douchinka se lève brusquement et dit à part.) Une valse !…

LÉPINOIS.

Vous souffrez ?…

DOUCHINKA.

Non… je me sens mieux. (Lavalard paraît au fond. À part.) Un danseur !

LAVALARD, invitant Laure.

Mademoiselle… voulez-vous me faire l’honneur…

LAURE, détachant son éventaire qu’elle donne à sa mère.

Volontiers, monsieur…

Elle sort au bras du danseur.