Aller au contenu

Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/462

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

DOUCHINKA, à l’autre table.

Monsieur Jules, donnez-moi un verre de madère ?


Scène XX.

Les Mêmes, LÉPINOIS, MADAME LÊPINOIS, puis GRANDGIGOURT, puis LAURE.
LÉPINOIS, entrant avec sa femme.

Voyons, calme-toi !… Tu es rouge comme un coq.

MADAME LÉPINOIS.

C’est la colère !… Je vous en donnerai des princesses !

LÉPINOIS.

Mais je n’en veux pas… je ne veux que toi… Tu es belle !… Si tu veux, nous allons souper ensemble, comme deux tourtereaux… Je te paye à souper !

GRANDGICOURT, entrant vivement et à Lépinois.

Ah ! je vous cherche… il faut que je vous parle… à madame aussi.

LÉPINOIS.

Qu’y a-t-il ?

GRANDGIGOURT.

Monsieur, madame… vous avez une fille charmante… adorable… une rose !… Moi, j’ai quatre cent mille livres de rente, et j’ai l’honneur de vous demander sa main.

MADAME LÉPINOIS.

Sa main ?

LÉPINOIS.

Mais vous êtes marié !