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Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/503

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GRANDGICOURT.

Comment ?… Ce n’est pas possible !… Est-ce que monsieur votre père ne vous a pas parlé du douaire ?… Je le double !

LAURE.

Oh ! ça m’est égal ! j’aime mieux mon cousin.

GRANDGICOURT, à part.

Un petit peintre… Je lui ferai des commandes éloignées Je lui dirai de me peindre l’Égypte.

LÉPINOIS.

Monsieur le baron, voulez-vous me permettre de vous donner un conseil ?… Réparez vos fautes… Donnez un nom à votre victime.

GRANDGICOURT.

Je vous remercie, mais ça ne me tente pas beaucoup… (À Robert.) Sans rancune, jeune homme… Je vous commande un portrait des Pyramides…

ROBERT.

Volontiers… Mais vous me les ferez venir.

GRANDGICOURT, à part.

Il se méfie… c’est un petit ménage qu’il faut laisser dormir pendant un an… Je reviendrai au printemps… comme les asperges. (Se reprenant.) comme le soleil… (Saluant.) Mesdames… Messieurs…

FIN DE LA PREMIÈRE SÉRIE.