Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/70

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Martin.

Ah ! c’est qu’au commencement de juillet, il n’y a pas encore de raisin.

Agénor.

Alors, une pêche au sucre.

Martin.

Ah ! c’est qu’au commencement de juillet, il n’y a pas de pêches non plus.

Hernandez, à part.

Il n’a pas de chance, le condamné !

Martin.

Mais veux-tu du poulet… avec du tabac et un verre d’eau-de-vie… C’est ton droit !

Agénor.

De l’eau-de-vie ! Tu veux donc me tuer ?

Martin, vivement.

Non ! pas encore ! c’est trop tôt !

Agénor, poussant un cri.

Ah !

Martin.

Quoi ?

Agénor.

Allons, bien ! voilà l’intestin qui se prend !

Hernandez, à part, avec mépris.

Ah ! galette !

Agénor.

Non, ça se calme. Je me suis levé pour écrire à mon oncle.