du commerce, de l’amélioration de nos finances, et des moyens d’alléger l’impôt de nos sujets domestiques ;
« Par ces causes, et après en avoir délibéré en notre conseil, en présence de notre bien-aimé frère et autres grands officiers de l’État, Nous, de notre certaine science, plein pouvoir et autorité royale, avons fait et rendu le présent édit ;
« Attendu qu’il est connu du monde entier, que les premiers établissements germaniques faits dans l’île de Bretagne sont des colonies de notre peuple ; que ces émigrants étaient sujets de nos célèbres ancêtres, ducs de Prusse, et qu’ils sont sortis de nos domaines sous la conduite d’Hengist, Horsa, Hella, Uffa, Bardicus, etc. ;
« Que les susdites colonies ont fleuri, pendant des siècles, sous la protection de notre auguste maison, n’ont jamais été émancipées, et cependant nous ont donné très-peu de profits ;
« Attendu que dans la dernière guerre nous avons défendu les susdites colonies contre la puissance de la France, et que nous les avons aidées à faire des conquêtes en Amérique, pour lesquelles nous n’avons pas encore reçu suffisante compensation ;
« Attendu qu’il est juste et expédient qu’un revenu soit levé sur les susdites colonies britanniques pour nous indemniser ;
« Qu’il est juste que ceux qui descendent de nos anciens sujets, et qui, par conséquent, nous doivent obéissance, contribuent à remplir nos coffres royaux, comme ils l’auraient fait si leurs ancêtres étaient restés sur les territoires à nous appartenant aujourd’hui ;
« En conséquence, nous ordonnons et commandons qu’à compter de la date des présentes nos officiers de douane percevront un droit ad valorem de 4 p. 100 sur toutes les marchandises, grains et produits de toute la terre, exportés de la susdite île de Bretagne ou y importés, et cela au profit de nous et de nos successeurs.
« Et pour que le susdit droit soit plus effectivement perçu,