moins suspect que, plus que probablement, nos idées ne sont pas celles du ministre. À une époque où la politique envahit tout, déborde sur tout ; où les ministres n’admettent souvent comme réformes nécessaires que celles qui doivent avoir du retentissement dans tes Chambres, il est noble, il est beau de poursuivre avec persévérance des améliorations étrangères à la politique et qui n’ont pour but que l’intérêt de la science et la solide grandeur de nos institutions. Tous les amis de la science, tous ceux qui ne veulent pas que la France puisse déchoir du haut rang qui lui appartient parmi les nations civilisées, doivent seconder de leurs vœux et de leurs efforts une tentative difficile, mais qui assure à M. de Salvandy, s’il réussit, comme nous n’en doutons pas, des titres sérieux et durables à l’estime et à la reconnaissance du pays.