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de la cabane, promenait des regards inquiets autour de lui. De temps à autre il appelait sa mère, sa faible voix ne recevait pas de réponse — À son tour il se mit à pleurer et pleura amèrement, de bien cuisantes larmes inondaient ses petites joues et sa mère n’était pas là pour les essuyer. Épuisé par les cris et ses pleurs abondants, il succomba à la fatigue. Combien de temps dormit-il ? il ne le sait pas. À son réveil il trouva son petit frère couché près de lui les yeux rougis par les larmes ; il avait donc bien pleuré, lui aussi !

Il regarde autour de lui : — papa, maman ; point de réponse. Son père n’y est pas, sa mère n’est point revenue.

Il sort de la tente et s’aventure à travers un sentier qui conduisait sur une haute montagne. Il appelle sa mère, l’écho lui renvoie le