Page:Lacaussade - Poésies, t1, 1896.djvu/139

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LIV

SUR LES AMANTS


 
La flamme imprime un sceau barbare
Aux cuisses des coursiers fougueux ;
Le Parthe aux instincts belliqueux
Se reconnaît à sa tiare.
Pour ceux dont Éros est vainqueur,
Je sais bientôt les reconnaître :
Portant le sceau brûlant du maître,
Ils vont, une blessure au cœur !


LV

CONTRE L’OR


 
Quand l’or me fuit, et souvent ce perfide
Aux plaisirs décevants
Bien loin s’envole, et son aile est rapide
Comme l’aile des vents ;