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Absorbe-toi dans la nature,
Merveilleux et vivant tableau ;
Donne à ton esprit pour pâture
La contemplation du beau.
Acceptant ces lois impassibles
Dont le règne éblouit tes yeux,
Cesse de tes vœux impossibles,
Cesse d’importuner les cieux ;
Et sans révoltes misérables,
Incline enfin ta liberté
Sous les décrets impénétrables
De l’infaillible Volonté.
Suis ta route, et si tu succombes,
Heureux de son sort accompli,
Dors en paix : — l’herbe sur les tombes
Pousse moins vite que l’oubli.