Page:Lacerte - A la poursuite d'un chapeau, 1932.djvu/15

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Sage conseil que celui que venait de lui donner son amie ! Mais Mme Forester n’eut pas le courage de dire à son mari ce qui s’était passé durant son absence, et ainsi, quoiqu’il eût été baptisé, l’enfant dut être élevé dans le protestantisme.

Mme Forester, cependant, à cause du secret qu’elle gardait vis-à-vis de son mari, se mit à dépérir.

George avait sept ans, quand, un jour, arrivant de l’école protestante où il commençait son cours, il entendit, en entrant dans la maison, un faible vagissement. M. Forester vint au-devant de son fils et il le conduisit près d’un berceau, dans lequel dormait, les poings fermés, un tout petit enfant.

— C’est ta petite sœur, George, dit M. Forester à son fils ; aime-la bien !