disposait à prendre son pardessus, Arras recula soudain, épouvanté, et il devint d’une pâleur mortelle : c’est que là, sur le fond moussu de sa baleinière, était une touffe de longues et larges feuilles.
— La bardane ! La bardane ! s’écria Arras. Elle me poursuit jusqu’ici !
Les yeux démesurément ouverts, il regardait cette touffe de bardane. Tout à coup, il se mit à reculer et à reculer, les yeux fous, fixés sur cette broussaille. À son imagination surexcitée, les feuilles de la bardane semblaient grandir à vue d’œil et s’apprêter à fondre sur lui.
— La bardane ! La bardane ! Elle va m’atteindre !… J’ai peur ! balbutia le malheureux, pris de subite folie.
Bientôt, il arriva à l’extrémité de sa baleinière, puis, toujours murmurant : « La bardane ! La bardane ! », il tomba dans le lac, dont les eaux se refermèrent sur lui.
Zol se mit à hurler lamentablement.