travail, il fut accueilli affectueusement par son fils Roland, mais froidement, très froidement même, par Périclite, sa belle-fille.
— Que vient faire ton père ici ? dit-elle à son mari. Sommes-nous assez riches pour le garder à ne rien faire ? Et quel embarras que ce vieux, constamment dans la maison !
— Écoute, Périclite, répondit Roland, mon père est très vieux. Il a pris bien soin de moi, jadis ; il s’est tué presque à travailler, pour me donner tout le confort et l’instruction possibles et…
— Tout cela, ça ne me regarde pas ! répondit Périclite. Ça m’ennuie, moi, d’avoir ton père ici, et je te conseille de lui trouver de l’ouvrage en dehors, afin qu’il puisse gagner, au moins son sel.
— Lui trouver de l’ouvrage en dehors ! À son âge ! Tu perds la tête, Périclite, je crois ! Je n’en ferai rien !
— Nous verrons bien ! s’écria la mégère. Tiens, Roland, pourquoi n’essaies-tu pas