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LE SOURIRE DES FLEURS

Sur un rosier se penche
Une charmante enfant ;
De sa menotte blanche
Une rose cueillant…
Soudain, le gai soleil projette
Ses rayons, ses ardeurs ;
Vous dûtes alors, o fillette,
Voir sourire les fleurs.

II

La jeune fiancée
Sur le rosier fleuri,
À son tour, s’est penchée,
Pensant à son ami…
Or, soudain, le doux soleil brille,
Prodiguant ses ardeurs ;
Vous dûtes alors, jeune fille,
Voir sourire les fleurs

III

Quand, de ta main tremblante,
Vieillard, tu veux glaner
La rose éblouissante
Croissant sur ce rosier,
Le soleil, dans sa complaisance,
Projette ses ardeurs ;
Et tu dois alors, je le pense,
Voir sourire les fleurs.